DOMAINE DE CAZABAN
Emmanuel Taillez

Avant tout, notre approche est du cas par cas. Pas de place au dogmatisme que ce soit dans les vignes ou lors des vinifications. De l’observation et de l’adaptation… avant toute autre chose.
Notre travail d’artisan vigneron se fait d’abord dans les vignes avant de se poursuivre à la cave. Mais à la cave il est trop tard…si les raisins ne sont pas d’une qualité optimum.

Nous travaillons donc à l’obtention de grappes saines et déterminons avec précision – par une observation régulière – les dates de maturité et donc de vendange, qui seront à la base de l’équilibre acidité - structure - alcool, équilibre tant recherché pour faire des vins d’exception, des vins de haute couture.
A la cave c’est le même leitmotiv. Laissons faire au maximum la nature et n’intervenons que lorsque cela est nécessaire dans le cadre des cahiers des charges de la viticulture bio et biodynamique.
La fermentation alcoolique de nos vins se produit à partir de levures indigènes ; mais le jour où cela ne démarre pas correctement – et afin d’éviter toute déviance organoleptique – alors on intervient avec l’ajout de levures exogènes bios.
Nos interventions à la cave ne sont basées que sur nos observations régulières et rigoureuses, comme nous le faisons en amont dans nos vignes.
Pour parler du fameux SO2, par exemple, bien entendu nous en ajoutons, mais nous le faisons à dose très faible et à des moments choisis. Les quantités de SO2 dans nos vins restent toujours inférieures aux seuils de SO2 maximum prescrits par la viticulture biodynamique.
Mais nous en ajoutons, car nous sommes convaincus que nos vins doivent être protégés de toute oxydation et déviances diverses.
LES VINS
Dégressif appliqué...

Les vins du domaine sont certifiés ECOCERT.

WINE WILD TASTE
CHRONIQUE D'UNE CUVÉE BIEN AIMÉE

Carignan, Grenache 🍇
Domaine de Cazaban 👨🌾
Millésime 2019
Vin Méthode Nature
Il y’a des jours comme ça ... des jours ou l’on attend, des jours ou l’on respire, des jours ou l’on transpire, des jours où tout va, des jours où enfin on récolte le fruit de son dur labeur, heureux comme une sardine patate-beurre qui vient d’échapper au festin de la baleine divine ! C’est un peu tout ça et juste ça, Jours de vigne, comme un visage qui s’illumine, comme un croquis à la sanguine, de la musique soûl qui transperce ton âme de BB.King. Qu’on ne se trompe pas mon Guevara, cela reste avant tout un combat dans ce monde d’apparat, une bataille menée sans relâche, contre les éléments qui durcissent la tâche, une guerre sans fin tant les esprits sont malins. Et quand on s’en sort après tant d’effort et réussir à offrir du bon, une table de potes qui papotent et qui surtout dépotent autour d'un gros gueleton sans prétention, on est sûr de garder bonne relation, oui, car si le breuvage est délectable et qu’il y’ a bouffe à foison, il y’a toujours du monde à la maison. Bref mon cher Pépin, pour parler jargon esthète de l’étiquette sans trop faire le malin, on est sur un bel assemblage de raisin, carignan pour la fraîcheur et grenache pour la structure, on se rince l’œil en profondeur sur cette robe rubis, puis on ferme les yeux en pensant dur à Cunégonde... Il nous vient alors angéliquement et subtilement un florilège d’arômes caressant vos nobles naseaux, la vigne, les fleurs, les fruits sont au bout du réseau. En première bouche c’est la fraîcheur qui claque, les tanins sont fondus, ça pinote comme on dit, pour ensuite en prendre une deuxième, avec son corps de Gironde, le tout sur un équilibre bien maintenu, de quoi plaire aux amateurs détendus, amoureux du nature et jolis jus.


