LES VIGNES DE GAÏA
Philippe Blatier - Gard
Le domaine, Les Vignes de Gaïa, est né en 2019 après avoir acquis une parcelle à Congénies, dans le Gard (Nord-ouest de Nîmes).
J’ai entrepris avec passion la préparation de ma première récolte, malgré les multiples défis qui m’attendaient.
Ma principale motivation est de produire des vins qui reflètent mon identité.
J’élabore des vins vivants, des vins désaltérants, des vins sans prise de tête, des vins à déguster avec plaisir…
Néo-vigneron, producteur de vin au naturel, je suis tombé en amour pour la vigne et le vin dès mes premières expériences en restauration.
Associer mets et vins était un plaisir et chaque fois une aventure de dégustation.
Ma passion s’est développée jusqu’à la transformation complète du raisin. Je suis devenu vigneron à plus de 40 ans.
C’est en 2019 que j’acquière une parcelle à Congénies, près de Nîmes dans le Gard, dans le Sud de la France.
Le Domaine Les Vignes de Gaïa est créé.
Je me suis lancé dans la préparation de mon premier millésime avec passion mais non sans appréhension face aux multiples épreuves qui m’attendaient.
Ma motivation N°1, c’est de produire des vins à mon identité. Les Vins sont sans intrants,non collés, ni filtrés.
LES VINS
WINE WILD TASTE
CHRONIQUE D'UNE CUVÉE BIEN AIMÉE
Aphrodite 🌱 🍇 🌱
Les Vignes de Gaia
100% Mourvèdre 🍇
Gard 🌍
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L’amour n’a qu’un temps, un paso noble à quatre temps, une danse de salon sublimée de pas érotiques et élégants, battant à pied levé un tempo romantique, sensuelles limites, mélancolique fado, oh maudites frontières interdites. On aimerait, sempiternel désir, que cela dure jusqu’à la transe, vaine délivrance, un réel plaisir, fusse t-il futile, tâche indélébile dans notre âme profonde, nos viscères fécondes, notre vie moribonde, présageant de fait et finalement que pour les niais, un futur qui ne viendra jamais. Révolution, résiliation, pardon, j’avance et tu recules à tâtons, à coup de tentacules imaginaires, quel décevant embarcadère, ivre il navigue, dans cet immense océan, cette mer d’Ys, cette intrigue qui nous enivre, ce fond de calice. Alors je dédie ce poème à toutes les femmes que j’aime, et celles aussi, à qui, regard interdit, flamme que l’on sème, ardent désir qui touche l’instant, le coeur pur, l’envie tout simplement, perçant vaillant les plus robustes armures, cet endroit même qu’on ne peut défleurir, ce jardin effacé mais ô combien convoité. Aussi, à tous ces moments de bohème, cet éphémère rayon vert ou rien ne peut effacer le soleil désiré, sans anathème, des mots vermeils, des vers qui s’enchaînent à la pelle, ces feuilles à peine nées et déjà mortes justes destinées qu’à conforte poubelle. Oublions un instant les contes d’enfants et peu importe si vous êtes le troisième, la vie est belle, elle est extrême et s’y noyer n’est vraiment pas un problème. Comme antidote à ce dilemme, je vous propose sous couvert de proses, cette cuvée Aphrodite, déesse de l’amour et du coït, reine du plaisir à jouir de chaque instant, sans thrombose dans le sang, un cent pour cent pur jus de mourvèdre sans rien dedans et qui fera l’affaire des plus réfractaires, bienvenu aux portes du désert et bon enfer !