Le petit indigène, est un assemblage de viognier, roussanne et marsanne selon les années et les aléas climatiques surtout. Il est issu d’un pressurage direct et co-vinifié en cuve béton. Je lui laisse faire ça malo. Rien de sorcier. Pour le nom, le petit indigène est un clin d’œil aux levures indigènes.

Le diablotin de Provence : est un 100% viognier, les mêmes que le petit indigène mais j’en mets un peu de côté, que je vinifie en cuve inox. Après la malo je le fait passer deux mois et demi en barrique. De vieilles barriques qui appartenaient à un ami vigneron nature. Le diablotin de Provence vient d’une jolie mante religieuse qui s’est invité, un soir, sur ma terrasse lors d’un apéro pour chercher le nom de la cuvée.

La cuvée du minot : un hommage à mon grand-père qui nous à quitté la première année quand je me suis lancé. Très malade il ne me reconnaissait même plus. Un jour je lui ai fait déguster mon premier rouge, ça réaction a été de me dire « putain con c’est bon ça », avec l’accent du sud bien sûr. Du coup je voulais que ce rouge soit pour lui, sur l’étiquette on peut voir un grand-père qui déguste et un bébé qui veut refaire pareil (lui et moi). Ce rouge je le voulais gourmand prôche des côtes du Rhône avec les cépages mais qui n’en n'ont pas le profil. On y sent quand même la puissance du sud et du soleil tout en restant facile à boire. C’est un assemble de Grenache, Syrah, Cinsault et Carignan, co-vinifié en cuve béton. La macération varie selon les années pour 2020 je suis à 15 jours, pour 2021, 2 jours. La seule action faite dessus, est quelques petits remontage histoire de mouiller le chapeau de marc.

La romanette ; Cuvée pour la naissance de ma fille, Romane.
Et la nouveauté co-produite avec David THEUNIS vigneron dans le Gard. La bulle
Un assemblage de grenache, syrah et carignan, en presse direct. Un petit pet-nat à 11,5%. Plus de sucre résiduel. Sans sulfite ajouté. Une bulle facile à boire de l’apéro autour d’un barbecue au dessert avec du chocolat.