Léonides - Domaine Solence
Cette cuvée à quelque chose de très spéciale pour votre dévoué, ne serait-ce que par son nom, par la symbiose des éléments qui l’entoure, par ces planètes qui s’alignent un jour, par ces rencontres en ligne ou le sourire et l’envie de construire en commun ont un avenir au long séjour. C’est aussi compter sur Uranus l’inspiré qui ne vient pas te gratter le cubitus et Venus la bien aimée ton aiguillette de prophète-vautour. Mon fils, mon ainé, cet être astral et tant aimé, s’appelle aussi Leonid, ok, je le conçois, sans accent aigu, sans e, sans s et vous me direz t’abuse un tantinet ma vieille buse et c’est un peu tiré par les cheveux, je plussoie, mon vieux poilu. Peu importe la manière, peu importe les effets de largesse, peu importe si ces manches sont celles de l’altesse, justement l’intérêt de ces truchements d’humble œnophile et de ces volubiles paroles d’hier, sont de vous emmener expressément au dénouement désiré. Alors, on y fourre illico presto son chandelier, une avalanche de fruits envahie de facto vos orifices, de l’exotique au climactérique, quel délice, quelle flatterie, c’est subtil et érectile ! En bouche ça se confirme, pas besoin d’appeler la firme, les promesses sont tenues, le gras et l’opulence pèse dans la balance, et là ou est la différence c’est cette touche de minéralité, qui avec prouesse et élégance créer ce twist de toute beauté, comme une trainée pure et blanche dans ce ciel sombre et triste, comme un vent frais sans démesure, ou l’on s’endimanche sa carcasse, le tout du Ventoux, sans ombre sur la calebasse.