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RÉGIONS
CLAU DU SOL
Savignargues - Piémont Cévenol

Loïc n'est pas seulement un vigneron, c'est un gardien de la terre et des traditions
Après avoir perfectionné son art dans des vignobles renommés à travers le monde, il est retourné à ses racines dans les Cévennes, au cœur du sud de la France. C'est là qu'il a découvert un héritage familial : des vignobles baignés de soleil et regorgeant de potentiel.
Loïc a vu l'opportunité de créer quelque chose de vraiment spécial. Il a adopté des pratiques agricoles biologiques, invitant des moutons et même des cochons nains à l'aider à entretenir les vignes. Ces amis à fourrure et moins à fourrure fertilisent naturellement le sol et contrôlent l'herbe, minimisant ainsi le besoin de produits chimiques et favorisant un écosystème dynamique.
Mais l'engagement de Loïc envers la terre va plus loin. Il récolte ses raisins à la main, s'assurant que seuls les meilleurs fruits arrivent au chai. À l'intérieur de sa cave alimentée par gravité, il pratique une approche minimaliste, permettant au caractère unique de chaque cépage de s'exprimer sans aucun additif artificiel.
Le résultat ? Des vins aussi authentiques que la terre dont ils sont issus. Chaque gorgée est un goût des Cévennes : une symphonie de soleil, de terre et du dévouement infatigable d'un jeune vigneron qui honore la tradition tout en traçant sa propre voie.
LES VINS

VIN ET POÉSIE
Chronique d'une cuvée bien aimée
🍷 Cuvée "Souffle" 2023
🍇 100% Vermentino
👩🌾 Clau du Sol
🌍 Région Cévennes
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Plume légère au sourire malicieux, vint me chatouiller mes doigts de pieds paresseux sur ce lit froissé, orphelin d’odeurs complices d'une nuit chahutée… A demi éveillé je finissais mon rêve lisse sur le palier, la grève, ce bout de la jetée où j’ouvrais avec douceur cette fenêtre dès potron minet. Délicatesse, tendresse, le parfait de l’être au moins dans le geste, buvant à l’envie la rosée du matin sur cette satinée plaine, odieux, quelle aubaine. Zest souverain, humide jardin où les fleurs du bien s’entrecroisent, se prélassent, ces reines d’un jour que l’on ne toise et que l’on désir pour toujours. Fugace comme un Wallace, j’enfourchai directo mon aspirateur acheté chez Ouiche, pour une séance d’épilation, un génocide en toute décontraction, balayant ardent cette semence régicide, quelle quiche. Sans mon dyson, dubitatif, me voilà stupido, fumant la biche au bord du rif, ridicule à la Jackson je reculais sous le tapis, tant pis, fuyant malgré ce goût si salivant, rappelant à souhait que j’avais oublié de me laver les dents un soir d’égarement. Périlleux tel un équilibriste posant mes yeux vers le bas de la piste, partageant mon soi sans se casser un doigt dans cet arbuste touffu, pensant inlassablement, in situ, à cette pensée juste …« comprendre à s’aimer, aimer se comprendre », certainement la clef pour ceux qui, valeureux, les tempétueux, auront réussi à ôter le vernis d’une chair abimée. Dès lors, pourquoi s’interdire cette dose de folie qu’on enjambe à grand pas par nos choix les plus barrés, s’entourer s’amouracher, tout recracher, cherchant comme un addict l’overdose, l’issue que notre conscience nous dicte, dans ce tunnel parfois fait de fables et de roses, annotant le vide sur une table de sybarite, l’encre invisible que l’on ne sait lire, des guérites que l’on ne sait remplir, là précisément, où il y a tout à faire, sans en avoir l’air… Je repris mon souffle et mon rôle de mistoufle, m’enfilant une rasade de « Souffle » un Pet nat de Rolle à la méthode ancestrale, naturellement, pas de pantalonnade, direction le Bengale, assurément.



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