PAR RÉGIONS
CHAMPAGNE
GUSTAVE & OCTAVE GOUSSARD
Avirey Lingey
Vin & Poésie
PUR NOIR ZÉRO DOSAGE
CHAMPAGNE GUSTAVE GOUSSARD
PUR NOIR ZÉRO DOSAGE
Champagne Gustave Goussard
Avirey-Liney
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C’était un jour de brume, mon coeur qui s’allume, au bout du monde sur ma terre vagabonde, ondes innocentes répliquent une mer qui se déchaîne, vagues scélérates, errantes sur une partition faconde, fantoches diplomates, caressant à la chaîne sur roche qui gronde, ses boucles d’argent dans une éternelle ronde ! Regard pendu, je cherche la promise, le temps venu, la bise fût fendue, de gouttes éclatées qui frappent au hasard comme une caisse claire mes joues de débonnaire. À genoux, meurtri sur des pierres usées, encore bonnes à soulever la révolte des damnés et d’un coup de fusil, je bois à tous les fous, aux Auguste, à tous les trépassés de la vie, à ceux qui viennent s’échouer sur ces rives de feu, à ceux que l’on prend sans once de recul, leur espérance, facile sentence, dans un vétuste et sinistre vestibule. La lande brûle sous mes sabots d’homoncule, à table je tangue avec ma langue de racaille, aucune raison que je m’en n’aille, ni besoin de limousine, ma vieille Mélusine, Simone s’en tamponne, je reste au stand droit comme un jonc, attendre ma chère et tendre voisine sur ce modeste Perron ! Une dernière coupe avant que je chaloupe, je lâche du lest, opportun, il ne faudrait pas que je me loupe comme une vulgaire tâche dans ces rigoles interdites, ce jeu de dupes en philistin bakélit. J’inonde de ma fiole en verre de fines bulles princières sur ce doux tapis de fougères, avant de me faire avaler comme un drupe par ces cratères de l’enfer, ces fonds insolents, où l’on se perd volontiers, plaisir coquin, intime volonté, quitte à faire pleurer nos mères, de s’être un jour égarées. Zéro Dosage sur ce pur breuvage, pas de sucre, que du lucre, un champagne de corps et de table, à l’étable c’est tortore, un cadeau de votre humble mage, libre à vous de suivre l’étoile, n’ayez crainte du bagne, ce n’est pas Guatànamo, ici pas de poile, ni de voile, c’est bien vous le héros.