GERMAIN SANTAILLER
Marchampt - Beaujolais
Niché à 450 mètres d'altitude nous sommes dans le sud du Beaujolais au village de Marchampt. Germain a hérité des 5 hectares de son père, faisant aujourd'hui la 14ème génération de vignerons sur les coteaux les plus pentus de la région. Aidé par l'ami de la famille, le célèbre Jean-Claude Lapalu, Germain apprend de son maître et en devient naturellement son disciple. Le temps de l'apprentissage, les raisins sont vendus au maître et Germain observe patiemment le travail au chais et suit avec passion et raison les conseils de Jean-Claude.
Commencé sur 1 hectare avec deux cuvées pour le millésime 21, un beaujolais village et un parcellaire nommé "Le Désert", Germain a, en deux temps trois mouvements sublimé le cépage roi, le bien nommé Gamay. Un résultat bluffant pour ce premier millésime, il était donc hors de question de s'arrêter la ! Alors pour le millésime 2022, deux cuvées supplémentaires voient le jour, un beaujolais village nouveau ainsi que la cuvée "Le Paradis". Nous sommes comblés, les vins ont une belle fraîcheur mais conserve une noble mâche, un équilibre parfait entre tension et rondeur, ponctué par une longue finale, ce sont des vins de purs plaisirs, d'une grande gourmandise, oui sans concession, un appel au crime en bande organisée.
Le domaine des Chopins couvre aujourd'hui 8 hectares, sur un sol de roches volcaniques et granitiques, les coteaux sont exposés sud / sud-est et les vignes ont entre 30 et 70 ans, les vendanges sont manuelles ainsi que tout le travail à la vigne.
Encuvage en grappes entières, Germain vinifie ses vins sans intrants, une macération allant de 9 à 12 jours en cuve béton, levures indigènes, puis un élevage en fûts bourguignon, non filtrés, non collés et sulfité à minima <10mg/L.
LES VINS
VIN ET POÉSIE
Chronique d'une cuvée bien aimé
LE PARADIS
Germain Santailler
Le Paradis ❤️
Germain Santailler - Marchampt
100% Gamay 🍇
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Ceci un message de paix et d’espérance dédié à tous les peuples opprimés, martyrisés, ceux à qui on enlève le droit d’exister, qu’on exécute sans sommation, les oubliés de la nation. C’est Noël au balcon, accrochez votre attelage, prenez la bonne ligne, mettez-vous sur de bons rails, respirez un bon coup, on change de direction, cap sur la justice, le droit et la dignité, pour ne plus se paumer dans ce jeu superficiel, ce néant d’artifices au rance goût de fiel, réduisant à un simple soupirail la voix de l’humain roi. Dès lors n’est plus permis, de laisser profit au nom d’une idéologie, d’un vieux papier manuscrit tâché de larmes à l’encre noire, cette arme mortifère, prière ostentatoire. C’est un message d’espoir, un trait de lumière, adressé à tous ceux qui ne se laisseront plus dépouiller par cette folie funeste, bonne qu’à gaver les abrutis célestes, les trépanés du caisson, les broyés du rachis, ceux qui ont oublié, que la vie n’a qu’un sens : être belle. Il suffit alors de s’affranchir, franchir les murs de cette prison à ciel ouvert, s’envoler et s’envoyer en l’air, chercher ce jardin secret, celui qui nous fait du bien, qui nous rend sage, qui ne tue pas notre âme et notre sens du partage. Nonobstant, je vous offre un petit moment de bonheur, un nom bien défini « Le Paradis ». On ouvre la porte, son coeur, on pose les bases, peu importe les métastases, laissez vous guider sur ce jus de gamay qui rend joyeux et gai et c’est l’essentiel, sans y voir forcément un arc en ciel, du plaisir, de l’amour, et c’est bien tout ce qui compte cher rebours. À Dieu Ploutocratie.