LES VINS PIROUETTES
Remi, Christian, David, Raphaël, Pierre, Xavier et les autres...


LES VINS
WINE WILD TASTE
CHRONIQUE D'UNE CUVÉE BIEN AIMÉE

Éros de David🌱💚🌱
Les Vins Pirouettes - Alsace 🏡🌱
Riesling, Gewurtzstraminer 🍷
Millésime 2019
J’hésite entre un début de chronique saucé à l’acide chlorhydrique ou ne pas vouloir vous arracher la cornée avec des pensées qui risqueraient de perturber votre fréquence 5G ! Choix Cornélien, dilemme, déchirement, tant ce monde de bohème d’errance et de foire me révulse, tant il y a urgence à remettre enfin l’humain au centre du débat, tant que nos enfants seront considérés comme des rats, dans ce laboratoire où la folie vers le mouroir vous propulse. Allez… Je me ravise, je me déguise, j’enfile mon slip à pipe tendue et j’épile mon torse de Tarzan bien velu. D’aphérèse en apocope, de boche en bamboche, d’épine en art, de deux en vain, le cerveau las, grillé de quelques giga, je m’apaise à raison dans ma chère Breizh, pas de nez rond ni de préfet rance, je range mon périscope de faïence, triste Pénélope. Mère Aphrodite, elle, s’en va sous Ké en quête d’Éros, défier les forces du cosmos, chiner l’âme et la beauté de cette rutilante et cosmopolite cuvée. Du lourd en mode orange mécanique, on sort son crique, son melon au goût citrique, but don’t panique c’est du velours pas du latex, une révolution orange à vous retourner le cortex ! L’agrume te tance et éveille tous tes sens, tout est extrême bienveillance, pas de tension à outrance, un assemblage super moite moite pour cette macération, suave onction qui vous caresse la boî-boîte avec délicatesse et conviction. La rose et les épices t'envahissent la betterave, le jus est plein de malice et te met en pause, c’est addictif, c’est jouissif, c’est subversif, on se ronge l’os, on fait des pirouettes, mais rien n'est grave Caouette mon ami, tant qu'il ya de l’Éros, naît la vie !




Le Brutal de Jean-Luc 🌱💚🌱
Les Vins Pirouettes - Alsace 🏡🌱
100% Pinot Noir 🍷
Millésime 2018
.
Cocobel oeil tu connais ? le gentil qui n’a qu’un oeil… je vous parle delui, d’elle ou d’iel, j’oubliais le dernier, car nous le sommes tous unpeu au final, ce moment où nous avons cessé d’aimer ? cet instant fatal…quelles sont ces limites que nous nous imposons ? réduites à nos seulsintérêts ? Comme une frontière imaginaire, une forteresse sur la grèvequi ne transpire que paresse, un royaume sans princesse, un monde debrigands, voleurs de nuit, chasseurs de rêves et d’envies, aspirantsmilliardaires, vaniteux impétrants. Alors, ne jamais prendre pour argentcomptant les belles paroles, de ceux qui en haut de l’acropole vouspromettent monts et merveilles, ceux qui cachés derrière leur habit demoine militant, vous caresse l’échine sans pareille, pour vendre votreâme pure et la jeter aux ordures, livrée aux chiens affamés, qui neferons de vous, qu’une mince bouchée. Oublions le fait du Prince, leborgne qui sans vergogne, vous trompera car il s’en cogne, sa couve ill’a déjà construite, sans vous, cela va de soit, ses douves limitent sonesprit, sa bienveillance n’est qu’illusion, son empathie un vraipoison. On ne peut qu’être déçu d’avoir bêtement cru qu’il suffit detraverser la rue pour trouver une once d’humanité dans ces cerveaux quiont un jour vrillés, comme un billet sans retour, un espoir éteint àjamais, un monde sans lendemain, sans ma tour, ça c’est certain ! Oui jesais, je peux parfois être Brutal, tout comme Jean-Luc et son pinot,noir comme la chappe d’un duc, classe comme une Alsace sagace ! Ne vousfiez donc pas aux apparences, ni aux titres sur la potence, cetteessence est racoleuse, du nature pour amateurs de vins purs, là où lefruit ne lâche pas la grappe, chouette comme les vins pirouettes, et sicela vous échappe, gaffe à la faucheuse qui vous rattrape…


