DOMAINE DE RAPATEL
Gérard Eyraud - Camargue
Gérard Eyraud fait parti des hommes libres. Libre de vinifier ses vins comme il l'entend, d'où cette singularité qui résonne à chaque gorgée dans l'esprit "c'est unique ce que je bois", une marque, une identité,un parti pris et c'est comme ça, n'en déplaise, c'est sa vision, pas celle d'un autre et c'est pour cela qu'on aime chez RAiZiN BRuT, car le raisin l'est justement. C'est une prouesse ne nous méprenons pas, peu écoute le raisin grandir, s'élever dans le plaisir et pour le plaisir sans artefact, ni tricherie, un raisin libre qui défie le temps.
Nous sommes à Garons entre Nîmes et Saint-Gilles, la vigne y est heureuse dans ce haut coin de la Camargue, un havre de paix, chaud, ensoleillé,protégé des 8 vents qui balayent les terres rouges argilo-sableuses de la région. Pas de traitements chimiques cela va s'en dire, Gérard fait de long élevage dans ses cuves en fibres, le bois y est proscrit afin de ne pas dénaturer la concentration, les arômes et l'expression pure du raisin, et quand dame nature a décidé que le vin "goûte" alors, il sort ses cuvées.
Nous avons donc des millésimes lointains, des assemblages extra-ordinaires, de la richesse, de la complexité, de la finesse dans ses vins "hors du commun", il faut goûter pour y croire,impossible de passer à coté, c'est véritablement de l'art, ses vins sont de fortes émotions, Gérard est un artiste, à élever au rang des icônes du monde des vins natures, ne galvaudons pas nos mots.
LES VINS
VIN ET POÉSIE
Chronique d'une cuvée bien aimée
Domaine Rapatel ❤️
Cuvée Bohémienne 🤙
100% Grenache (vieux millésimes) 🍇
Gérard Eyraud 💪
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Encore un dimanche mes aminches comanches, jour de sabbat qui se sabote, tel le chat qui grinche de la glotte, car pas tout à fait droit dans les bottes du Roy ! Oh ne nous trompons pas, pas faute au chat, mais à l’outrecuidant qui se tape la cloche pendant de fastes banboches, et que les riens béas devant ces lémuriens fantômes, creusent de désespoir en cherchant vainement cette lueur jaculatoire, dans cette pénombre macabre et monochrome ! A quoi bon se concasser le paleron, se geler l’arbre, quant-on broie sans compassion cette futile chair à canon, ces inutiles et dangereux qui osent défier puissants et impétrants, à quoi bon après tout, leur sort est scellé, et rien, rien ne pourra les sauver. Debout pèlerins de la raison, fantassins endormis nous sommes légion, il paraît que la vie serait moins pénible au soleil, alors je revêts mon habit de bohémienne, je suis l’abeille vous êtes mes merveilles, je suis libre qu’à cela ne tienne, mon calibre cette truculente bouteille, patente antioxydante qui vous détaxe et vous relaxe de toute chimie, oui ce n’est rien que du fruit. Le fruit d’un lourd travail, une patience d’épouvantail, on le doit à Gérard, un vigneron à part, qui élève ses vins tel un sage, peut importe les nuages rien ne tâche son ramage, il brille de mille feux et tant pis pour les grincheux. Du grenache, que du grenache, un assemblage de vieux millésimes, un vin rempli à foison de panache, mais pas que, de la rondeur, de la candeur, de la profondeur, proscrit et c’est peu dire à son altesse sérénissime, veille potache de salon bon qu’à serrer la paluche d’une vile baudruche, au pire.