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ANTOINE SUNIER
Beaujolais - Régnié-Durette
Après 15 ans d’expérience dans le commerce (13 dans les télécoms), originaire de Bourgogne, de parents coiffeurs, je décide en 2012 d’effectuer une reconversion professionnelle dans le vin et étudie pendant 1 an la viticulture et l’œnologie à Beaune (BPREA). J’ai effectué des stages au Château de Prémeaux Prissey en côte de Nuits, chez mon frère Julien et chez Jean-Claude LAPALU dans le Beaujolais.
Je suis un jeune domaine installé depuis 2014 avec à ce jour 5.50 HA de vigne conduit en Agriculture Biologique dont 1.20HA de Morgon et 4.30HA de Régnié.
Mon objectif est de rester à taille humaine et de développer mes connaissances en Agriculture Biologique. Pour réduire mon impact carbone toutes les parcelles sont situées à une distance de 1 à 3Kms autour de l’exploitation, je favorise au maximum un approvisionnement de mes matières premières localement.
Les vins sont vinifiés uniquement avec les raisins de l’exploitation, en vendanges entières, en levures indigènes et sans sulfite.
L’élevage est fait entre 50% à 90% en fûts bourguignons (fûts de 8 à 10 vins environ) sur lies fines pendant 8 mois sans sulfite.
Les vins sont ensuite assemblés pendant un mois, non filtrés, non collés et légèrement sulfité avant mise en bouteille entre 0 à 20mg/litre de SO2 total selon le millésime. (SO2 total millésime 2019 : 2g/Hectolitre)
L’élevage est fait entre 50% à 90% en fûts bourguignons (fûts de 8 à 10 vins environ) sur lies fines pendant 8 mois sans sulfite.
Les vins sont ensuite assemblés pendant un mois, non filtrés, non collés et légèrement sulfité avant mise en bouteille entre 0 à 20mg/litre de SO2 total selon le millésime. (SO2 total millésime 2019 : 2g/Hectolitre)
LES VINS
WINE WILD TASTE
CHRONIQUE D'UNE CUVÉE BIEN AIMÉ
RÉGNIÉ-MONTMEROND
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C’est toujours avec fascination et émoi, lui pas moi, de constater sirop à l’appui, que la mutation du soi est quelque chose d’exemplaire dans une vie.
C’est un résumé et un accéléré de la vie jolie d’Antoine Sunier. Assez fraîchement reconverti dans la vigne, ses vins en sont le fruit abouti, et il ne peut en être que digne, n’en déplaise à Lucas sans fracas. Nous sommes en Beaujolais, on l’on transforme le laid en beau, ou le gamay est roi et le roitelet son aspartame. Précisément sur l’appellation Régnié, un de ses 10 crus, frère du Morgon, Brouilly et compagnie, finement Fleury dans la persistance et la renaissance d’un auguste jus. Au travers ses cuvées on touche l’excellence, la nature y a fait son travail en toute sérénité, sans accointances, sans côtes de mailles, rien pour pourrir vos entrailles. L’adaptation et non la destruction, la patience, l’observation, la raison, l’intelligence et une vinification de bon sens empruntée aux grands de la région. Le Morgon et le Régnié sont d’une belle complexité, entendez riche et subtil, dense et profond, Johnny English en mode James Bond, de l’élégance en Licence to kill. Mourir peu attendre oui, surtout quand on tombe comme un pied tendre dans ces vins de gentleman qui raviront la plus farouche des Zora et le tout sans sortir les vannes du comique Hanouna. Quand le fruit est extrait d’une main si jeune et si précoce, capable de procurer ce philtre qui vous ronge jusqu’à l’os, on ne peut que tomber amoureux. Amoureux de vins véritables, des vins confits et aimables, des vins soyeux et aboutis, sans galvauder des vins de haute gastronomie. Antoine a trouvé le combo des dieux, celui qui rend tout simplement heureux. J’ai testé ses cuvées auprès des professionnels de la profession, aguerris en terrain conquis, et sans mensonge de polichinelle, elles font sans condition et sans éponge, l’unanimité au pays de Candy.
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